DIMANCHE 27 JANVIER : MANIFESTATION POUR L'ÉGALITÉ
Que ce soit dans les couloirs, en amphi, dans les boîtes-aux-lettres, à table ou dans les colonnes du PI, le débat sur le mariage pour tous est grand ouvert. Vous avez peut-être déjà pris position dans un sens ou dans l'autre, vous en avez peut-être aussi absolument rien à foutre (comme beaucoup d'ailleurs). Pourtant, le débat est là et a déterré de vieilles antiennes que l'on aurait aimé ne plus avoir à entendre.
Ce dimanche sera l'occasion de répéter notre volonté de voir la législation française bouger en faveur des droits LGBT (Lesbiennes, Gays, Bis, Transgenres), en manifestant aux cotés de l'interLGBT ainsi que des nombreuses autres associations de défense des droits homos. centraLeGBT sera présent et vous donne ci-dessous quelques raisons pour grossir les rangs.
Ouvrir aujourd'hui le mariage et l'adoption aux couples homosexuels est une mesure devenue nécessaire dans un pays qui s'affirme être garant de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Le mariage pour tous n'est pas un affaiblissement du mariage hétérosexuel comme se plaisent à dire les opposants à la loi ; il est une extension à une plus large frange de la population et, en ce sens, ne fait que renforcer son ancrage dans la société. D'aucuns crient à la dénaturation de la sacro-sainte famille, arguant que le mariage civil ne consacre pas l'amour, mais la procréation. Cela était peut-être vrai il y a plusieurs décennies, mais est en partie faux si l'on regarde la structure des familles actuelles : nombreux sont les couples qui ont des enfants hors mariage, et nombreux sont ceux qui se marient sans jamais avoir d'enfant. Pourquoi les homosexuels ne se contenteraient-ils pas du PACS, demandent certains ? Simplement parce que, contrairement au mariage,
le PACS ne donne aucun droit en matière de filiation, d'adoption ou d'héritage. C'est la raison pour laquelle nous tenons à ce que les couples homosexuels puissent bénéficier de ces droits au même titre que les couples hétérosexuels. C'est une question d'égalité et de justice.
Là où de nombreuses personnes tiquent, c'est lorsqu'on aborde le sujet de l'adoption par les couples homosexuels. L'enfant n'aurait-il pas le droit d'avoir un père et une mère, s'interrogent les réfractaires ? Regardez autour de vous. Combien sont les enfants qui n'ont grandi qu'avec un père ou une mère ? Ont-ils l'air plus malheureux que d'autres ? Si l'adoption par une personne monoparentale est permise, c'est que l'éducation des enfants n'a pas jugée être conditionnée par la dualité parentale. Un enfant se construit non seulement grâce à ses parents, mais aussi grâce à sa famille plus large, à ses amis, ses éducateurs de toute sorte. Aujourd'hui, les études qui ont été conduites ne montrent aucune différence de bien-être entre les enfants nés de famille hétéroparentale et ceux de famille homoparentale. Le seul point qui a été relevé est l'homophobie à laquelle peuvent faire face les seconds mais ça, c'est un problème qui ne relève pas des couples, mais de la société entière. Le bien-être de l'enfant n'est donc aucunement mis en péril gardez en tête que les conditions pour adopter seraient tout aussi contraignantes pour les couples homosexuels qu'elles ne le sont à l'heure actuelle pour les couples hétérosexuels.
Pour toutes ces raisons, nous seront présents dans la rue dimanche pour faire en sorte que le gouvernement ne recule pas face à ses engagements de campagne. Mais si l'on foulera le pavé, c'est aussi en réaction aux relents homophobes cinglants que l'on a observés
ces derniers mois.
Cette homophobie, c'est celle des Boutin et des Vanneste, qui voient en l'homosexualité une manifestation "contre-nature", "une menace pour la survie de l'humanité". Cette homophobie, c'est aussi celle des Gollnisch et des Copé, celle qui "n'approuve pas l'homosexualité, mais qui respectent les homosexuels" en somme celle qui ménage son électorat conservateur mais n'oublie pas que les homosexuels sont aussi des électeurs.
Cette homophobie s'est épandue dans les rues de Paris, le 13 janvier, à l'occasion de la Manif pour tous (manifestation opposée au mariage pour tous). Bien que les flyers dédiés affirmaient être contre l'homophobie, il suffisait de se balader au sein du défilé pour en
éprouver la pire des teneurs : les uns estimant que l'homosexualité était un trouble psychique ou bien une faille de l'éducation, d'autres que les enfants d'homosexuels ne peuvent qu'être "traumatisés" et "devenir" à leur tour des homos. Bref, une jolie parade dégoulinante d'ignorance et de préjugés malodorants.
Alors, derrière cette manifestation, c'est aussi contre l'homophobie que l'on se battra, que ce soit celle clinquante de Civitas (organisation religieuse très active contre le projet de loi), ou celle plus pernicieuse de l'étudiant commun celle bien-portante qui traite ses amis de tapette et de tarlouze sans raison.
Rendez-vous dimanche pour faire retentir la voix de l'égalité et réclamer une bonne fois pour toute les mêmes droits pour tous.
P.S. : Il fera sans doute froid dimanche, mais ce n'est pas une raison pour faire vos pédés mous.
Manifestation pour l'égalité
dimanche 27 janvier
départ à 14h de Barbès-Rochechouart
Pour nous contacter : [email protected]
Ce dimanche sera l'occasion de répéter notre volonté de voir la législation française bouger en faveur des droits LGBT (Lesbiennes, Gays, Bis, Transgenres), en manifestant aux cotés de l'interLGBT ainsi que des nombreuses autres associations de défense des droits homos. centraLeGBT sera présent et vous donne ci-dessous quelques raisons pour grossir les rangs.
Ouvrir aujourd'hui le mariage et l'adoption aux couples homosexuels est une mesure devenue nécessaire dans un pays qui s'affirme être garant de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Le mariage pour tous n'est pas un affaiblissement du mariage hétérosexuel comme se plaisent à dire les opposants à la loi ; il est une extension à une plus large frange de la population et, en ce sens, ne fait que renforcer son ancrage dans la société. D'aucuns crient à la dénaturation de la sacro-sainte famille, arguant que le mariage civil ne consacre pas l'amour, mais la procréation. Cela était peut-être vrai il y a plusieurs décennies, mais est en partie faux si l'on regarde la structure des familles actuelles : nombreux sont les couples qui ont des enfants hors mariage, et nombreux sont ceux qui se marient sans jamais avoir d'enfant. Pourquoi les homosexuels ne se contenteraient-ils pas du PACS, demandent certains ? Simplement parce que, contrairement au mariage,
le PACS ne donne aucun droit en matière de filiation, d'adoption ou d'héritage. C'est la raison pour laquelle nous tenons à ce que les couples homosexuels puissent bénéficier de ces droits au même titre que les couples hétérosexuels. C'est une question d'égalité et de justice.
Là où de nombreuses personnes tiquent, c'est lorsqu'on aborde le sujet de l'adoption par les couples homosexuels. L'enfant n'aurait-il pas le droit d'avoir un père et une mère, s'interrogent les réfractaires ? Regardez autour de vous. Combien sont les enfants qui n'ont grandi qu'avec un père ou une mère ? Ont-ils l'air plus malheureux que d'autres ? Si l'adoption par une personne monoparentale est permise, c'est que l'éducation des enfants n'a pas jugée être conditionnée par la dualité parentale. Un enfant se construit non seulement grâce à ses parents, mais aussi grâce à sa famille plus large, à ses amis, ses éducateurs de toute sorte. Aujourd'hui, les études qui ont été conduites ne montrent aucune différence de bien-être entre les enfants nés de famille hétéroparentale et ceux de famille homoparentale. Le seul point qui a été relevé est l'homophobie à laquelle peuvent faire face les seconds mais ça, c'est un problème qui ne relève pas des couples, mais de la société entière. Le bien-être de l'enfant n'est donc aucunement mis en péril gardez en tête que les conditions pour adopter seraient tout aussi contraignantes pour les couples homosexuels qu'elles ne le sont à l'heure actuelle pour les couples hétérosexuels.
Pour toutes ces raisons, nous seront présents dans la rue dimanche pour faire en sorte que le gouvernement ne recule pas face à ses engagements de campagne. Mais si l'on foulera le pavé, c'est aussi en réaction aux relents homophobes cinglants que l'on a observés
ces derniers mois.
Cette homophobie, c'est celle des Boutin et des Vanneste, qui voient en l'homosexualité une manifestation "contre-nature", "une menace pour la survie de l'humanité". Cette homophobie, c'est aussi celle des Gollnisch et des Copé, celle qui "n'approuve pas l'homosexualité, mais qui respectent les homosexuels" en somme celle qui ménage son électorat conservateur mais n'oublie pas que les homosexuels sont aussi des électeurs.
Cette homophobie s'est épandue dans les rues de Paris, le 13 janvier, à l'occasion de la Manif pour tous (manifestation opposée au mariage pour tous). Bien que les flyers dédiés affirmaient être contre l'homophobie, il suffisait de se balader au sein du défilé pour en
éprouver la pire des teneurs : les uns estimant que l'homosexualité était un trouble psychique ou bien une faille de l'éducation, d'autres que les enfants d'homosexuels ne peuvent qu'être "traumatisés" et "devenir" à leur tour des homos. Bref, une jolie parade dégoulinante d'ignorance et de préjugés malodorants.
Alors, derrière cette manifestation, c'est aussi contre l'homophobie que l'on se battra, que ce soit celle clinquante de Civitas (organisation religieuse très active contre le projet de loi), ou celle plus pernicieuse de l'étudiant commun celle bien-portante qui traite ses amis de tapette et de tarlouze sans raison.
Rendez-vous dimanche pour faire retentir la voix de l'égalité et réclamer une bonne fois pour toute les mêmes droits pour tous.
P.S. : Il fera sans doute froid dimanche, mais ce n'est pas une raison pour faire vos pédés mous.
Manifestation pour l'égalité
dimanche 27 janvier
départ à 14h de Barbès-Rochechouart
Pour nous contacter : [email protected]